chrysea dune
Qui n’a pas rêvé d’un petit coin de jardin pour se reposer à l’ombre des grands arbres et sou ffl er un peu ? Tous les humains sont de grands spirituels. Nous avons tous un petit jardin à soi, mais plein de gens ne le visitent pas. L’intériorité c’est aussi un jardin secret pour se ressourcer, se réinspirer, rebondir en confiance, repartir à neuf, pour réenchanter sa vie, retrouver la joie et le goût de vivre, d’aimer, de lutter, d’espérer...
Souffle de vie et épanouissement ici représentés, comme le miroir d’un signe d’air, mobile, libre, voyageur, lumineux, en harmonie avec l’univers. Le choix du noir et blanc en écho au principe du yin et du yang reste fidèle aux lois de l’interdépendance et de l’unité.
Un art de vivre entre nature et pinceaux, récemment installée dans le Morvan.
Contemplative, et forte d’une relation étroite avec la nature, près de 40 ans de peinture et de photographie, en quête de recherche personnelle. Des expositions et salons en France. Anticonformiste dans l’âme, d’où émergeait une peinture variée, nostalgique et parfois violente. Peinture à l’huile, pastel sec (primé à plusieurs reprises sur les Salons nationaux). Une spécialité : la peinture sur photographie à tirage unique.
Auteur d’un recueil de textes, en 2009 « De passage, juste spectateur, une âme vagabonde » fera une parenthèse consciente à ma vie et une totale remise en question grâce à une ouverture plus spirituelle.
Puis un jour, libérée du poids de l’existence et de ces certitudes, enchantée par la prise de distance, sereine, désinvolte, ma peinture s’est apaisée. Plus intuitive, elle émane d’un monde virtuel et impermanent où la recherche de lumière serait comme un éclat de rire du ciel, dans ce monde à l’agonie. Le seul vrai chemin, est celui de la lumière intérieure.
Ma peinture n’entre pas dans un courant, privilège d’une liberté. Je ne me préoccupe pas du devenir de mes toiles, ce sont des objets, une fois peintes, c’est fini.
« L’œuvre idéale du peintre ne serait-elle pas de se dissoudre en arc en ciel, comme tout corps qui se respecte ? La beauté ne serait-elle pas là ? »
